Une journée
intéressante

« Mais alors, si le monde n'a absolument aucun sens,
qui nous empêche d'en inventer un ? »

I

l est si facile de se faire détester. Il suffit de se démarquer de la masse, et ainsi soit devenir un déchet de la société en étant pas dans les normes soient suscité jalousie est devenir un élément à éliminer ou surpasser. Mais il faut des individus comme ça, n'est-ce pas ? C'est en se comparant à ses moins que rien ou ses figures importantes que cela nous pousse à continuer d'avancer. Pour ne pas finir comme eux. Pour suivre un modèle et faire si ce n'est pas mieux qu'eux, au moins quelque chose qui s'en rapprocherait. Les humains sont si facile à cerner et pourtant si difficile à comprendre. Ils sont fascinants. Ils sont écœurants. En un évènement vous pouvez passer d'anonyme à connu. Comme à cet instant, il a suffit que le professeur s’intéresse à lui et lui demande subitement de faire cour à la classe sans aucune préparation juste par expérience. Peut-être pour voir s'il s'en sortirait. Peut-être pour l'humilier. Peut-être juste un prétexte parce que monsieur le professeur à oublier ses fiches de cours. Ou peut-être encore est-ce par simple fainéantise. Alors il s'était levé avec un sourire entendu en prenant soin de ne pas laisser ces affaires sur place, il connaissait bien les vilains tours de ses imbéciles qui n'aimaient pas que l'on se fasse remarquer et pourrait par pure jalousie commencer d'abord par s'en prendre à son matériel.

Il aurait dû souhaiter qu'ils crèvent tous...

Et lorsqu'il fut arrivé à destination, il remarqua enfin tous ses regards braqués sur lui, c'était vraiment quelque chose. Beaucoup de personnes se serait sentis nerveux voir même paniqués. D'autres, au contraire, se serait sentis exaltés et heureux de voir autant d'attention porté à leur personne. Lui..... Que ressentait-il au juste ? Il avait l'impression de ne plus distinguer les traits de leur visage et que chacun d'eux se distordait sous ses yeux et devenait gris. Oui. Ils n'étaient plus uniques. Juste une foule. Une foule qui formait à elle seule un humain. La foule n'avait jamais rien eu d’intéressant voir même le sujet avait été un peu trop exploré, il n'avait lu, entendu et appris que des choses négatives dessus. Une foule était si stupide et pouvait devenir si manipulable que s'en était risible. C'est comme une maladie qui se transmet d'individus à individus jusqu'à ce qu'un groupe conséquent de personnes se forment et fassent ou se comportent de la même manière. Il y en a même qui finissent par pensée de la même manière tss.

Alors amusons-nous. LÂCHONS UNE BOMBE SUR CETTE FOULE POUR METTRE DE L'AMBIANCE!

-Je vais vous parlez des serial killers.

ft.
libre

« Une journée intéressante »

Je vais vous parlez des serial killers

Mon cadran avait sonné ce matin, mais je l'avais éteint, mais je me suis trop réveillée en retard, de plus que je dois prendre le transport pour arriver sur le campus. Je me vêtue de la même manière comme à chaque jour une chemise, une jupe, des bas montant jusqu'à mes cuisses, mon sac qui ressemblait à un chat en rose et mes souliers roses. Une fois que mes cheveux brossés je descendais l'escalier, mais mon père me rattrapait pour venir me reconduire à l'école puisqu'il passait par là. Je le remerciais avant d'arriver à l'établissement en ayant au moins cinq minutes de retard. C'était la première que cela m'arrive. Je courrais presque dans le couloir pour arriver à temps et quand j'ouvrais la porte je vis un des élèves à la place du professeur, ses paroles parvint jusqu'à mes oreilles.

-Je vais vous parlez des serial killers.

Dit-il d'un air tout à fait sérieux. Je le regardais avant de tourner mon visage vers les autres élèves tout en me dirigeant vers une place de libre vers l'arrière posant mon sac sur le dossier de la chaise. Un des élèves se permettaient d'y faire un commentaire.

-Alors comme ça une des plus douées arrive en retard... C'est rare... Qu'est-ce qui a fait en sorte que tu sois en retard ? Tu as trop jouée au jeu vidéo ?

Je soufflais face à son commentaire détournant mon regard pour l'ignorer en secouant la tête en mordant ma langue pour m'empêcher d'y faire un commentaire, mais les chuchotements commençaient à se faire entendre, la poisse... Tout ça à cause que je suis arrivée en retard... Je serrais les poings tout en me levant tournant mon visage vers le jeune homme et même vers la classe.

-Hm et alors ? Ce n'est pas interdit de jouer au jeu vidéo je te signale et de plus qui es-tu pour me parler ainsi ? As-tu au moins une moyenne assez grande pour me juger? Non et bien retourne à tes occupations et laissons Sam Stevens poursuivre, si cela ne te pose pas problème Jules McDonald.

Dis-je à l'intéressée. Si je le désirais je pouvais citer tous les prénoms de tous les élèves de la classe. Je peux paraître innocente comme ça, mais je suis tout de même qualifié en informatique et je pouvais traquer le système scolaire pour savoir tout sur tout le monde, mais je n'étais pas comme ça, malheureusement. Sans plus tarder je jetais un regard vers Sam, je ne le connaissais pas personnellement, de plus je n'avais pas fait ça pour avoir son respect, mais par politesse. Je croisais mes bras sur le bureau portant mon regard en avant de la classe, mais sans plus... J'affichais un air neutre, pas de sourire ancré sur mes lèvres, rien. Pourquoi Sam allait parler des serial killers, pourquoi veut-il s'aventuré là-dedans ? Je l'ignorais, mais j'allais écouté ce qu'il avait à dire...