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alion ; bring me back to my haunted house.

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MessageSujet : alion ; bring me back to my haunted house.
alion ; bring me back to my haunted house. EmptyMer 31 Aoû - 14:02


Humain

Alion A. Spurová
Alion A. Spurová
Humain

Personnage sur l'avatar - Anime : hinata shouyou ; haikyuu.


‘‘
Alion Ambroznik Spurová
who is
here ?

◮ Genre : Malgré ta finesse et ton sous poids apparent, le fait que tu portes des vêtements amples n’aident pas toujours à définir ton sexe et pourtant ; tu dois bien l’avouer, là ne se cache pas une frêle jeune fille cachant ses atouts mais un simple homme qui voudrait paraitre plus viril qu’il ne l’est.
◮ Naissance : Sur les papiers il y a écrit que tu es né en un froid mois de Février, en1992 dans une petite ville d’Iran, terre adorée à ce moment par tes parents aventureux. Et même si tu ne ressembles en rien à un iranien avec ta peau trop claire et tes cheveux trop sang, c’est bien normal car tu as en toi le sang de l’Irlande et de la République Tchèque. Et tes vingt quatre années sont passées bien trop vite.
◮ Groupe : Tu n’es pour l’instant qu’un simple humain sans corne ni ailes pour t’aider ; un simple humain en quête de sommeil et de repos pour ton âme.
◮ Orientation Sexuelle : Tu ne saurais vraiment te définir, après tout quel est l’intérêt de mettre un nom sur une chose parce que l’on l’aime ? Pourquoi vouloir à tout prix tout définir alors que l’amour lui-même ne peut se définir ?
◮ Autre : Violoniste reconnu dans le monde malgré les difficultés qui se sont faites ; tu  ne sais cependant pas si tu dois en jouir ou en pleurer. Parfois tu aimerais faire autre chose de ta vie et c’est ce que tu fais ; tu profites de ton pauvre corps de petit homme pour te faire passer pour femme et chômer à autre chose qu’au violon – tu es ainsi devenue une danseuse orientale pour les cafés en mal d’animation. Et ça te convient ; tu ne fais pas ça pour l’argent, mais pour casser la morosité de tes journées devenues trop habituelles.



Le son de la corde tendue se fait entendre tel qu’il se doit. Elle se tient là, rigide, attendant d’être utilisé, attendant d’avoir une quelconque utilité. Comme toi.
Et pourtant tu l’aimes malgré tout, cette corde qui t’abimes les doigts, cette corde qui s’harmonise avec tes émotions. Tu fermes les yeux un instant alors que tes doigts se meuvent de leur propre volonté ; ils connaissent les gestes, ils connaissent la partition encore mieux que toi.
Et ton cœur tremble.
Il sait. Lui, il sait la vérité, il la reconnaît, il l’accepte ; contrairement à ton esprit qui essaie d’oublier, qui se noie dans le violon, qui se noie dans la musique et dans les partitions impossibles à apprendre aussi vite. Et pourtant pour toi c’est normal, c’est ça ta vie ; se concentrer sur tes mains, sur le bois bien ancré contre ton cou, sur tes yeux qui parcourent les notes. Mais tu sais que ton cœur continuera de te le dire, de te le rappeler ; tout ça n’est qu’une façade.  Tu ne peux pas te mentir à toi-même autant que tu le veuilles, il y aura toujours quelque chose qui t’en empêchera ; ses larmes qui montent, ce cœur qui palpite, ses doigts qui tremblent. Il y aura toujours quelque chose pour te rappeler que tu es bien trop sincère envers toi-même pour réussir à te mentir – mentir aux autres est une chose, à soi-même c’en est une autre.
Alors tu joues.
Ton archer caresse délicatement les cordes, le son s’enfuit et tu ne peux que sourire devant la musique qui se dresse devant toi, devant la foule silencieuse qui t’écoute, qui écoute ton violon, qui écoute ton cœur qui se détend et joue de sa passion ; et tu souris. Parce que c’est ça ta vie, c’est ça ta raison d’être – jouer du violon pour la satisfaction des autres, au dépend de ton envie réelle de le faire.
Et tout ça, tu le répares, t’essaies de réparer ton esprit qui se contredit, tu le fais payer ; inconsciemment tu leur en veux, inconsciemment t’es en colère, inconsciemment tu voudrais qu’ils te comprennent, qu’ils te disent que ce n’est pas grave, qu’il faut leur pardonner, qu’ils pensaient que tu aimais ça. Tu fais des caprices, tu leur dis que tu as bien droit à ça après tout, non ? Tu te plies à leur exigences, ils se plient aux tiennes ; c’est bien comme que ça marche parfois. On te traite d’enfant, on te dit que tu n’as pas grandi ; et qu’est-ce que ça peut bien leur faire, après ? Ouais, t’es du genre à te rebeller, à partir un peu au quart de tour, ouais t’es du genre à blesser les gens, à leur chercher des noises – tu as été bien trop sage auparavant pour de pas vouloir chercher des emmerdes à quelqu’un. Alors on te crache à la gueule.
Parce que personne ne sait qui tu es vraiment, parce que tout le monde s’en fout de toute manière de qui tu es – un petit gamin des rues ou un violoniste réputé, ils ne voient pas la différence ; ils voient juste un enfant qui essaie de jouer à la loi du plus fort – et ça ne marche pas.

he
ad
bo
dy
◮ Origine/Type : T’as jamais vraiment aimé que l’on te donne un nom, qu’on te qualifie par un adjectif. T’as le sang de l’Irlande et de la République Tchèque qui coule dans tes veines, et pourtant tu te sens bien plus iranien en ton sein. Mais sur les papiers, c’est officiel ; tu es tchèque et un point c’est tout.
◮ Taille & Poids : Tu ne fais hélas qu’un petit mètre soixante deux, à ton grand damn. Et même si tu as encore de l’espoir de grandir encore un peu n’ayant pas encore fini ta croissance ; tu sais qu’hélas tu n’atteindras vraiment jamais le mètre soixante dix. Si encore tu avais un peu de muscle, si encore tu pouvais montrer que t’es un dur, ça ne te dérangerait pas – mais le souci est bel et bien que niveau nutrition, c’est pas vraiment ça.
◮ Corpulence : Niveau virilité, on repassera. Si tu es satisfait de la grâce et de l’élégance avec laquelle tu peux manier ton instrument sans avoir l’air trop brusque, tu n’es absolument pas satisfait de ton corps de lâche. Oui, tu as un corps de lâche, il faut bien voir la réalité en face, ce ne sera certainement pas toi le prochain The Rock.
◮ Couleur des yeux : Même si tu aurais bien aimé avoir une couleur claire pour changer un peu avec tes cheveux, le ciel ne t’a hélas pas épargné et t’as offert deux grandes orbes noisettes. Hey, au moins, ce n’est pas du marron foncé, contente-t-en.
◮ Couleur des cheveux : Les gens ont l’impression que c’est une coloration, que ça ne peut pas être naturelle avec un tel orange – et pourtant, ça l’est. Tu as beau être roux et fier de l’être, pourtant toujours tes origines sur ta peau sans jamais les renier, tu détestes quand les autres pensent que c’est « du faux ». Ah, les brigands, ne sont-ils donc jamais allés en Irlande ?
◮ Autre : T’as des tâches de rousseurs absolument PARTOUT. Tu sais pas comment, pourquoi, t’as absolument tout hérité de ton père – un véritable irlandais pure souche et bon sang, qu’est-ce que tu aurais préféré pouvoir choisir ton ADN. Genre prendre ceci de maman, puis ceci de papa. Tu aurais largement préféré, plutôt que de te retrouver avec un corps 99% papounet d’amour, et 1% maman chérie. Parce que, ouais, si y a bien un truc que t’as bel et bien hérité de ta mère, c’est les grains de beauté. Tu en as un sur le front, tout petit, tout mignon, près de ton arcade sourcilière que tu caches avec tes cheveux parce que c’est trop la honte un peu t’avoues t’aimes pas trop. Tu en as aussi sur un doigt de la main gauche, tandis que sur la main droite t’en as deux dans la paume des mains. (T’aurais même jamais cru que ce serait possible d’avoir des grains de beautés dans les mains et pourtant la voilà la terrible vérité.) T’en as sur le ventre, dans le dos, sur les fesses, sur les chevilles. Mais rien sur les bras ni sur les jambes, que dalle. A croire que le dieu là-haut s’est vraiment bien amusé à les placer une par une, à ton plus grand malheur.
◮ Style vestimentaire : Les vêtements amples font ton bonheur car ils ne montrent rien et cachent tout ; contrairement aux évènements huppés durant lesquels tu es obligé de t’habiller tout serré tout beau tout propre où l’on voit ton corps de chétif gringalet d’enfant de cinq and, dans la vie de tous les jours tu préfères largement tout ce qui est trop grand et dans lesquels tu flottes. Personne ne sait à quoi s’attendre en voyant ton visage enfantin et tes cheveux un peu trop long pour un homme – et même si tu n’aimes pas être pris une jeune fille, tu préfères ça plutôt que l’on pense que tu es sans défense et que l’on t’agresse parce que ‘tu es une honte à la virilité masculine’. Ah, ces hommes… Trop fiers pour penser.
De plus, tu ne le diras jamais à personne mais depuis quelques mois, tu t’es également fait une petite garde robe avec les habits traditionnels de danse iranienne. Mais ça, ça restera à jamais ton petit secret.
Histoire
Le ciel bleu t’a toujours ébloui ; trop bleu, trop lumineux, trop heureux. Tu as souvent l’impression de t’y perdre, dans ce ciel trop grand qui couvre la surface du monde dans lequel tu vis ; il est petit, ton monde, si petit que parfois tu voudrais l’agrandir, tu voudrais en faire quelque chose de grand, de beau. Et pourtant, au fond, tu sais qu’il restera sale et petit, enfermé et sans aucune envie de devenir plus grand, plus gros, aucune envie de se plier à ton envie. Et toi, le petit enfant que tu es, tu tenteras toujours et encore de l’agrandir autant que tu le peux, aussi difficile soit-il. Car malgré tout, tu espères, malgré tout tu en veux encore plus, de ce ciel trop grand pour ton monde, de ce bleu trop pur pour ton âme déjà corrompu par la vanité des adultes.


« i’ll be good and i’ll love the world like i should. »

« S’il te plait, Alion, continue ! Encore un peu, je t’en prie… » Les supplications de ta mère te font toujours douter de toi, te font toujours de la peine. Ces temps-ci elles deviennent de plus en plus fortes, de plus en plus régulières. Et tu as mal. Tu as mal à tes petits doigts, à ton cou qui n’est pas habitué à cette posture. Et pourtant, tu inspires. Mumures un petit oui de ta voix fluette d’enfant de bas-âge, et tu relèves la main gauche, l’archer en main ; le violon se cale de nouveau dans ton cou, et tu fermes les yeux alors que de nouveau tu donnes vie au violon, à nouveau tu le fais parler, tu lui fais raconter sa vie. Ton bras bouge de lui-même alors que tu repasses dans ton esprit les différentes mélodies que tu as apprises par toi-même – et les passants s’arrêtent, et ils t’écoutent, et tu vois leur sourire, et tu vois les pièces qu’ils sortent de leur porte-monnaie. Alors tu fermes les yeux alors que tu sens la main de ta mère dans ton dos qui t’incite à continuer, alors que tu entends les mots de flatteries des villageois à l’égard de ta maman qui récupère les pièces ; et ta musique n’est plus qu’un outil à sous. Tu sais qu’il te reste quelques heures encore – jusqu’à ce que les iraniens aient finis leur journée, jusqu’à ce qu’ils rentrent chez eux. Et toi, tu te sens à part, avec ta bouille trop claire, avec tes cheveux qui détonnent, avec ton esprit qui se demande vraiment ce que tu fais là en fin de compte ; mais tu ne te plaindras pas. Tu aimes ce pays, tu aimes ces coutumes, et tu sais que tu aides tes parents à y vivre – parfois ils parlent de rentrer au pays, parfois ils parlent d’aller dans un autre pays. Mais l’argent manque, l’argent est la seule chose qui manque pour que vous soyez pleinement heureux, pour qu’il n’y ait aucun défaut à cette vie ; et oh, mon dieu, si tu avais pu, si tu avais su, tu aurais continué à jouer du violon jusqu’à ce que tes doigts saignent ne serait-ce que pour rester en Iran. Car même si tu détonnais, même si tu ne sentais pas à ta place ; eux, les autres, les gens qui vivaient en Iran, ils te considéraient comme l’un des leurs. Ils t’ont vu grandir, ils t’ont vu t’entraîner au violon et aller dans les rues pour montrer ton talents ; et ce violon, c’est eux qui te l’ont offert, pour tes quatre ans. Il y a cette chaleur qui s’en dégage à chaque fois que tu le touches, et qui te dérange maintenant que ta famille iranienne n’est plus à tes côtés. La neige de la République Tchèque te fait bizarre sous les pieds, sois les doigts. La chaleur habituelle de l’Iran s’en est allée, la chaleur de ce pays que tu traitais comme ta maison n’est plus ; maintenant le froid de la Česká t’a envahi et tu as l’impression que plus rien n’est pareil. Que tout est pareil mais en même temps rien de l’est. Il n’y a plus cette chaleur de la part de tes parents lorsque vous manquiez d’argent, il n’y a plus ces sourires qui te disaient que tout irait, que vous vous en sortirez. Car maintenant, tout va bien. Ta mère a retrouvé du travail, ton père travaille à distance. L’argent, il est là, il est présent ; il a mis du temps à s’installer et très vite vient le temps où tu peux enfin aller à l’école – tu as déjà rattrapé tout ce que tu as loupé en Iran, et très vite tu as le même niveau des autres. Et très vite c’est toi qui repars dans les rues ton violon à la main, et très vite c’est toi qui récupère les quelques pièces des passants. Mais ce n’est pas pareil ; rien n’est pareil. Il n’y a plus ces sourires de joie, il n’y a plus des regards d’admirations ; on te prend pour un petit saltimbanque du coin qui fait son boulot de la journée. Au moins, là-bas, on te connaissait – on t’appelait pas ton prénom, on te demandait comment tu allais, on te demandait des nouvelles de la famille, on te prenait pour quelqu’un qui existait vraiment, qui faisait déjà parti de la famille iranienne. Ici, tu te sens comme un étranger ; tu n’appartiens pas à ce monde, tu ne connais même pas leur coutumes ou leur fêtes. Alors tu te sens à part, alors tu te mets dans un coin de rues et tu joues comme avant ; même si plus rien n’est pareil. Et tu n’as même pas le temps de vraiment t’apitoyer sur ton sort que tu repars ; la neige est toujours aussi présente, le froid est toujours aussi violent. Et pourtant le paysage change, la langue change ; le Canada t’est totalement inconnu, mais tes parents se sont installés là, dans une petite maison miteuse sans vraiment d’argent encore une fois – trop dépensier, trop aventureux, et te voilà de nouveau à devoir jouer à celui qui amasse l’argent pour les fins de mois, mais très vite tout dérape, tout s’enchaîne trop vite ; on te dit que tu es doué, on te demande de signer un contrat, on t’invite à venir jouer dans une salle, une vraie, là où le vrai peuple te regardera, t’écoutera. Tu ne sais pas trop quoi faire, tu es un peu perdu, toi tout ce que tu veux c’est avoir de l’argent pour repartir en Iran, pour revenir là-bas et retrouver ta vie d’avant ; un peu pauvre, un peu craignos, mais si chaleureuse et si joyeuse. Mais on ne te demande pas vraiment – tes parents signent à ta place, tu n’es pas encore majeur, alors c’est eux qui décident. Et tu te retrouves bien vite sur le devant de la scène – un peu trop bien habillé, un peu trop bien coiffé et ton cœur se serre ; ce n’était pas ça que tu voulais. Ce n’était pas ces yeux intrigués qui te fixent, ce n’était pas ces bouches fermés et droites qui te fixent, ce n’est pas ces gens trop bien habillés, trop droits, qui se ressemblent tous devant toi et qui te fixent que tu voulais voir. Toi, tu voulais des gens de toutes natures, qui s’étonnent d’entendre de la musique dans la rue, qui se retournent sur ton passage pour admirer ta silhouette qui joue de façon si gracile du violon. Toi, c’était ça ; l’émerveillement, la surprise, la joie. C’était ça que tu voulais, et non pas le jugement des gens trop bons, trop hauts, trop riches pour s’occuper d’un petit gamin des rues qui est réputé pour avoir du talent. Et pourtant, tu joues. Tu empoignes ton archer, tu avales difficilement, tu fermes les yeux ; et ta main bouge d’elle-même. Les notes apparaissent une par une et tu essaies de t’imaginer dans cette foule, dans cette foule de gens tous comme toi, et tu souris à cette pensée sans pour autant arrêter ou dévier dans ta partition. C’est pour tes parents, tu te rappelles, pour les aider, parce que c’est eux qui le veulent, et non pas toi. Alors tu donnes tout ce que tu peux, on ne t’a pas dit quoi faire pour cette représentation, juste de leur montrer ce que tu vaux ; et c’est ce que tu fais. Tu passes en revues les partitions compliqué et tu les joues sur cette scène qui ne te met pas à l’aise, sur cette scène qui ne reflète pas qui tu es vraiment ; un gamin des rues un peu perdu, un peu paumé. Mais tout change très vite. Toute ta vie s’enroule autour d’un fil invisible que tu n’arrives pas à attraper ni à dompter ; très vite on te présente un luthier, trop jeune, plus jeune que toi. Et tu ne peux t’empêcher d’être sceptique ; il est si jeune, va-t-il vraiment prendre soin de ton violon qui est déjà si vieux, qui a déjà si bien vécu et qui est si abîmé ? Mais tu n’aurais pas du le sous-estimer – son travail est fantastique et tu te surprends à passer de plus en plus de temps avec lui. Peut être est-ce l’âge pas si lointain qui vous rapproche, peut être est-ce l’amour de la musique, tu n’en sais rien ; mais très vite il est devenu comme ton meilleur ami, et très vite tu oublies que tu joues pour tes parents, très vite tu oublies que tu deviens célèbre, très vite tu oublies cet amour pour l’Iran ; l’amour de ce pays est remplacé par l’amour pour ce blond luthier plus jeune que toi. Et ça t’a heurté comme une claque, ça t’a heurté de plein fouet et t’es resté sur le cul, sur la scène, le regard dans le vide alors qu’à côté tu entendais Jude qui t’appelait, qui te disait de finir cette partition ; mais tu étais déjà perdu. Et tout s’est enchainé très vite ; les concerts de plus en plus communs, ta célébrité qui se faisait entendre de partout, ta famille à qui tu donnais la plupart de l’argent que tu recevais, l’amour pour ce blond qui te faisait souffrir car tu ne savais pas gérer ça. Tu avais besoin d’air et tu l’as trouvé bien vite dans ce quartier où la populace la plus différente des autres est réunie, tu l’as trouvé dans ce café qui offrait ces danses orientales que tu aimais tant plus jeunes, qui te faisaient rêver lorsque tu t’entraînais avec Erade, lorsqu’elle t’apprenait la danse du ventre et les différents mouvements possibles pour l’accompagner ; et tu t’en rappelles, de tout ça. Et tu as continué à t’entrainer, même en Tchèque, et tu sais parfaitement que c’est encore la seule chose qui te rattache à ton pays que tu considère comme natal. Alors oui, tu n’as peut être pas beaucoup réfléchi lorsque tu as demandé à être embauché, lorsque tu as montré ce que tu savais faire même en étant un homme, et peut être que tu as été un peu trop vite en achetant ce costume jaune traditionnel de la danse qui te va si bien, se mariant si bien avec tes cheveux. Et tu n’as pas honte de te faire passer pour une femme, et tu n’as pas honte de danser devant ces hommes et ces femmes que tu ne connais pas ; ils te ressemblent bien plus que ces personnes qui viennent à tes concerts en tant qu’Alion, violoniste de renommé. Ici, tu n’es qu’Ambrose, jeune danseuse iranienne. Et ça te convient parfaitement. Ou du moins, ça te convenait, jusqu’à ce que la roue du destin tourne encore, une dernière fois avant d’abréger tes souffrances ; le coup qui vous a tous achevé, à toi comme à Judicaël. La mort n’est pas une chose à laquelle on s’entend, et tu as l’impression que la claque que tu as eu, le blond l’a eu aussi ; bien plus fort, bien plus puissante, et qui ne pourra hélas plus rien changer. Un destin bien cruel, une destinée qui se moque ouvertement des deux cœurs désormais meurtris. Tu as essayé, tu as voulu le réconforter, tu as voulu lui dire que tu étais là, que tu le serais toujours ; tu ne lui as pas dit que tu l’aimais, peut être l’a-t-il compris, peut être l’as-tu assez sous-entendu, tu n’en sais trop rien mis à part une chose ; il t’a serré dans ses draps. Tu y as cru, tu as pensé qu’il avait compris, qu’il t’acceptait, qu’il savait, et pourtant cruelle destinée est arrivée à nouveau, et cette fois-ci c’est de lui que tu as reçu cette claque, ce coup de fouet qui a achevé ton cœur de se déchirer en deux. Tu as été comme utilisé pour panser ses blessures, tu n’as été qu’un corps qui se trouvait là lorsqu’il en avait besoin d’un, tu n’es qu’un idiot d’y avoir cru, d’avoir pensé qu’il te prenait au sérieux sans que tu ne lui aies clairement dit la vérité ; et tu ne veux plus lui dire. Ton cœur se meurt, s’agonise, et lui il continue de courir à côté, d’aller goûté la peau des autres. Alors tu essayes d’oublier, alors tu essayes de te noyer ; tu te noies dans la danse, dans la musique, tu exprimes ce que tu ressens dans ces arts qui te sont chers. Tu déménages, tu vas vivre dans un petit appartement entre la salle de concert et le café dont tu es amoureux ; tu laisses vivre tes parents à deux, tu as besoin toi aussi de prendre ton envol, d’essayer de couper des liens. Tu ne veux plus rien voir, tu ne veux plus rien vivre ; tu veux juste repartir là où tu te sens le plus chez toi, là où tu aurais dû aller dès que tu en avais eu l’argent ; mais ton cœur est bien trop attaché ici, alors avant toute autre chose tu dois casser cette corde qui te lie à cette personne que tu aimes trop, et alors, enfin, tu pourras reprendre ces ailes que tu as laissé là-bas. Dans ce pays chaud et chaleureux dans lequel vivait ton cœur auparavant ; si seulement.


Monstre
[SEULEMENT POUR LES MONSTRES] ◮ Expliquez nous ici quel type de monstre vous êtes, comment vous le vivez, si vous êtes plutôt agressif, plutôt gentil etc.

Blop bip blop.



Le Joueur

◮ Prénom/Surnom : rien que pour vous, ce sera sparkly. parce que je vais vous en mettre pleins les fesses yeux. kiss.
◮ Âge : j’approche de la vingtaine, HELP.
◮ Comment as-tu trouvé le forum ? je louchais dessus depuis un moment (vous êtes en top chez nous huhu) puis y avait déjà Jude et… j’ai craqué. parce que je suis faible. et faible. et faible. amour. (et j’ai rameuté hypérion, love sur elle.)
◮ Et comment tu le trouves, maintenant ? BAH HEU JE SAIS PAS ???? JE VIENS DE POSTER LA FICHE M’VOYEZ ??? (pardon les capslock, c’ma signature /die)
◮ Qu'est ce que t'inspire le mot "Outaouais" ? un nom de singe. PARDON.
◮ Quelque chose à dire ? kiss sur vos fesses gauches.


Dernière édition par Alion A. Spurová le Jeu 1 Sep - 0:43, édité 4 fois
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MessageSujet : Re: alion ; bring me back to my haunted house.
alion ; bring me back to my haunted house. EmptyMer 31 Aoû - 15:17


Golden

Max Cherry-Cardinal
Max Cherry-Cardinal
Golden

Démon : Tectus est un petit renard au pelage aussi blanc que les cheveux de Max.
Il est sournois et très intelligent. Il fera tout pour détruire la vie politique de Max car il considère qu'il ne mérite pas sa victoire. Il sera donc souvent loin de celui-ci dans le but d'aller créer des rumeurs plus ou moins avérées.
Personnage sur l'avatar - Anime : Inconnu


‘‘
Ah ouais effectivement, tu vas super bien t'entendre avec Jude surtout si tu as tendance à péter ton violon x) Bonne chance pour la fiche et la validation.
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MessageSujet : Re: alion ; bring me back to my haunted house.
alion ; bring me back to my haunted house. EmptyMer 31 Aoû - 16:20


Humain

Murphy Hawkins
Murphy Hawkins
Humain

Personnage sur l'avatar - Anime : Elizabeta Héderváry (Hungary) - Hetalia: Axis Powers.


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BONJOUR ❤️ BIENVENUE !
Bon courage pour ta fiche !

PS : J'AIME TON VAVA !
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MessageSujet : Re: alion ; bring me back to my haunted house.
alion ; bring me back to my haunted house. EmptyJeu 1 Sep - 0:45


Humain

Alion A. Spurová
Alion A. Spurová
Humain

Personnage sur l'avatar - Anime : hinata shouyou ; haikyuu.


‘‘
merci pour vos messages huhu. ❤️
j'annonce officiellement que ma fiche est terminée !

p.s murphy > MERCI !
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MessageSujet : Re: alion ; bring me back to my haunted house.
alion ; bring me back to my haunted house. EmptyJeu 1 Sep - 0:58


Monstre

Judicaël Winiger
Judicaël Winiger
Monstre

Monstre : Eikthyrnir Ω Hybride cerf à l'aura enchanteresse, aux bois majestueux et au regard perçant. Bête des dieux, il fut chanceux quant à sa malédiction et peut-être s'attire-t-il certaines foudres bien qu'il n'ait rien choisi. Causes de la transformation encore inconnues, les carottes font parties du lot des choses qu'il ne peut plus manger.
Personnage sur l'avatar - Anime : Tsukishima Kei Ω Haikyuu!!


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❤️❤️❤️❤️❤️❤️
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MessageSujet : Re: alion ; bring me back to my haunted house.
alion ; bring me back to my haunted house. EmptyJeu 1 Sep - 10:19


Golden

Lysandre Saltzman
Lysandre Saltzman
Golden

Démon : Type: Corbeau
Prénom: Malum
Caractéristiques: Oiseau assez imposant, il force Lys à assister à des choses morbides en l'y conduisant de façon subtile et est responsable de l'affectation de Lys à des patients dont la mort est assurée.
Personnage sur l'avatar - Anime : Kise Ryouta - Kuroko no basket


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BIENVENUE!
Déjà j'adooooooooooooooooore ton vava.
Ensuite j'adooooooooooooooore ta fiche.
Et enfin j'adooooooooooooooore /PAN/ JE TE VALIDE ❤️
Par les pouvoirs qui me sont conférés par Hadès, je me permet de te donner des petits liens pour bien commencer sur le forum ( n'oublies pas de porter une petite tenue quand tu cliqueras dessus, ca fait mieux pour la webcam /PAN/)

Petits liens utiles
Après la validation

Rescencement de ton avatar : WWW.
Fiche de Relation : WWW.
Demande de RP : WWW.
Lancer de dés : WWW.
Le Flood : WWW.
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MessageSujet : Re: alion ; bring me back to my haunted house.
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