Lysandre Saltzman 884345Sanstitre1






 
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Lysandre Saltzman

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MessageSujet : Lysandre Saltzman
Lysandre Saltzman EmptySam 14 Mai - 17:16


Golden

Lysandre Saltzman
Lysandre Saltzman
Golden

Démon : Type: Corbeau
Prénom: Malum
Caractéristiques: Oiseau assez imposant, il force Lys à assister à des choses morbides en l'y conduisant de façon subtile et est responsable de l'affectation de Lys à des patients dont la mort est assurée.
Personnage sur l'avatar - Anime : Kise Ryouta - Kuroko no basket


‘‘
Lysandre Saltzman
who is
here ?

◮ Genre : *descend sa braguette*
◮ Naissance : 1990 - Ottawa
◮ Groupe : Golden
◮ Orientation Sexuelle : Hétéro
◮ Autre : Infirmier



Serviable ⁑ Blagueur ⁑ Débrouillard ⁑ Enjoué  ⁑ Généreux ⁑ Sincère ⁑ Lâche ⁑  ⁑ Boudeur  ⁑ Jaloux ⁑ Cultivé

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◮ Origine/Type : Canadien
◮ Taille & Poids : 1m86 - 70 Kg
◮ Corpulence : Sportif
◮ Couleur des yeux : Doré
◮ Couleur des cheveux : Blond
◮ Style vestimentaire : Classique, ce qui lui va, il se prend pas le chou quoi.
Histoire
« Je souhaite oublier ce que j'ai fait »


Beaucoup diront qu'on ne peut jamais oublier ce genre de choses. Et tout ce qu'il fit après avoir rempli l'espace de saisie, fût de pleurer, sans même cliquer. Il ne toucha pas au site. Il partit simplement se coucher après avoir fermé son ordinateur. Oui il s'en voulait terriblement, mais non il n'était pas assez à l'agonie pour croire à ces sornettes.

Lysandre n'avait jamais quitté le Canada. Il n'avait jamais été aux USA, et pas plus loin que Toronto. Il ne s'est jamais senti l'âme à vagabonder, surtout quand on estime tout avoir à portée de main.  Bien qu'il eût suscité les moqueries de ses camarades quand il disait vouloir faire infirmier, car comme dirait l'autre, c'est pour les filles, cela ne l'a pas empêché d'avoir une enfance agréable et des amis. Ce fût en étant ni trop bon, ni trop mauvais qu'il réussit le concours et ses études. Et à l'hôpital, il est apprécié de tous, d'une part par son sourire et sa joie de vivre quotidienne, de l'autre par son aisance au travail.
Amélia et lui se connaissent depuis assez longtemps.  Après avoir joué au chat et à la souris ils se sont rapidement jetés dans les bras l'un de l'autre. Lysandre la qualifiait comme son âme sœur. Il montrait beaucoup ses sentiments contrairement à elle, qui était plus renfermé, mais ça ne le dérangeait pas, bien que cela fût à l'origine de beaucoup de dispute. Elles n'eussent néanmoins pas raison de leur amour, et ils se fiancèrent. Pourtant, et sans prévenir, Amélia se retrouva mal en point. Vraiment très mal en point. Vous savez un cancer, ça ne pardonne pas, surtout un cancer des os. Le diagnostic fût lourd pour les deux, mais comme à son habitude, Lysandre ne se laissait pas abattre, ce qui fût le contraire de sa compagne. C'est là que tout changea.


« Comment tu fais. Sincèrement, explique-moi comment tu fais pour rester aussi optimiste, te voiler la face, ne pas regarder le monde en face. J'crève. A petit feu. Et tu oses, tu te permets de me donner de l'espoir alors qu'il n'y en a pas. Comment peux-tu me faire ça ?! »

Elle avait raison. Elle ne pourrait pas s'en sortir. D'un côté, j'étais heureux de la voir comme ça. Je veux dire, elle ne m'a jamais autant montré ses sentiments. Je devais sûrement me sentir privilégier. Et aujourd'hui, c'est moi qui me blinde, même si elle ne le comprend pas.
Elle a tellement changé. Du jour au lendemain, ce n'était plus la même fille. Elle me haïssait parce que je pouvais vivre et pas elle. Mais je trouvais ça égoïste. J'allais devoir vivre sans elle. Cette pensée m'a toujours été insupportable.

« J'te déteste. Je t'ai jamais autant détesté. Tu m'as fait mille et une reproches, mais elles ne vaudront jamais ce que tu me fais subir chaque jour. Je sais même plus si je ne te déteste pas plus que je t'aime. C'est maintenant que je veux mourir. Pour ne plus avoir à te voir et souffrir avec tes espoirs de merde.»

J'avais mal à chacun de ses mots. Mais c'était compréhensible. Je ne pouvais pas lui en vouloir. De toute façon je savais que je n'y arriverais pas.
Elle venait de me repousser dans ses sanglots. Elle ne voulait pas que je l'approche. Elle était là à pleurer. Mais elle ne voulait plus de moi. Elle voulait vivre. Je ne pouvais rien lui offrir, mise à part une fin convenable, dans la joie, mais elle voulait vivre et ça, j'étais incapable de lui donner. Je pris mon manteau et sortis.

La rivière des outaouais avait toujours été mon refuge et mon inspiration. Et malgré mon apparence, j'aimais être seul des heures entières. Amélia avait toujours détesté que je fume. J'étais pas non plus ce qu'on qualifierait de « pompier », mais une ou deux par jour me permettaient de me détendre. Mais là, j'en avais réellement besoin. Je ne savais plus trop quoi faire. Je l'aime, tellement, mais elle devient invivable. Je n'ai aucune volonté, je ne peux pas la quitter. Cette nuit, je ne rentrerais pas. Je n'ai plus la force. Mais bon, j'avais l'habitude des bancs d'Ottawa, au bord de l'eau, depuis que tout a commencé.

Les jours passaient et rien ne s'arrangeait. La mère d'Amélia me contactait assez régulièrement. Sa fille ne voulait pas d'elle, elle ne voulait personne. Je ne voulais pas l'inquiéter, alors je lui disais que cela allait, qu'elle se battait et je lui promettais de veiller sur elle. Mais mes deux premières informations étaient fausses. A l'hôpital on connaissait la situation. Après tout c'est ici que tout s'est déclenché. Amélia refuse tous les soins. Elle dit ne pas vouloir perdre de temps avec les choses qui ne servent à rien. Tout le monde le sait ici. Alors on me soutient, on me remplace. Chaque soir, c'est de plus en plus dur de rentrer. Je l'aime, mais je ne le supporte plus. Je ne la supporte plus, mais je n'arrive pas à partir. Et comme chaque soir, c'était une dispute qui ne partait de rien. J'avais cassé une tasse aujourd'hui.

«Tu peux vraiment pas faire attention ? J'y tiens à ces tasses ! C'est pas parce que je suis bientôt morte que tu dois te dire que tu peux casser tout ce qui m'appartient. ET ARRETE DE SOUPIRER QUAND JE TE PARLE ! »

« CA SUFFIT! »

Je n'ai pas vraiment eu le temps de me rendre compte de la situation. J'ai regardé cette photo de nous sur le frigo, quand je venais d'avoir mon permis. Je l'emmenais pour la première fois en vadrouille, on était tellement heureux. Elle m'avait agrippé le bras alors que je ramassais les bouts de verre sur le sol. Et ce soir, c'était mon soir de rébellion. Alors je me suis redressé en criant et je l'ai poussé. Je n'ai jamais voulu la pousser aussi fort, mais je ne me suis pas contrôlé comme je l'aurais voulu. Maintenant elle était au sol, sans bouger, et moi je la regardais. Un court instant, je me suis dit que peut être elle était enfin morte, qu'elle ne voudrait plus me prendre ma vie, qu'elle ne pourrait plus m'accuser et qu'elle avait enfin ce qu'elle voulait, en finir au plus vite pour ne plus avoir à souffrir. Mais ce court instant dura une éternité. Normalement je me serais précipité et appelé les pompiers. Mais là j'éteignis la lumière pour aller me coucher. Je n'étais plus moi, ce n'était pas moi, mais je ne la supportais plus, et je l'aimais trop pour partir.

La vie était dure sans elle. Bien trop dur. Je revoyais la scène à chaque instant. Je l'ai tué. Même si je l'ai poussé sans le vouloir, j'ai volontairement laissé son corps se mourir dans cette cuisine que je ne peux plus voir. Cela m'avait donné un sentiment de bien-être, et j'espérais la retrouver vivante le lendemain. Mais elle s'était éteinte. Aujourd'hui, je suis seul avec mes remords, avec cette conscience impossible à apaiser. Je n'étais plus moi. Je mentais aux autres sur les évènements, je me mentais à moi-même.


Si la peine est de plus en plus forte, les remords de plus en plus présents, cela vous pousse à faire des choses idiotes. Quand il rouvrit son ordinateur, c'est ce qu'il fît. Il voulait oublier, tout. C'est ce qu'il souhaita. Et quand on souffre trop, on finit par sombrer. On commence à croire à tout. On se persuade de tout. On fait tout pour essayer de changer ce qu'il s'est passé. Alors oui, il sombra dans ce site et souhaita oublier son meurtre. Ses larmes étaient devenues trop lourdes à porter.


Je sais plus trop pourquoi j’ai cette photo de moi sur le frigo, dans ma voiture de jeune conducteur. Sûrement ma mère qui l’a mise là quand j’ai emménagé.





Le Joueur

◮ Prénom/Surnom : Gigi
◮ Âge : huhu
◮ Comment as-tu trouvé le forum ? unicorn  
◮ Et comment tu le trouves, maintenant ?  barre
◮ Qu'est ce que t'inspire le mot "Outaouais" ? IL EST MAGIQUE CE MOT
◮ Quelque chose à dire ? C'est quoi la couleur de ta braguette?
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