as-tu déjà vu un disciple de Dracula ?

un petit mot?

Comme la Lune est belle ce soir, blanche et éclatante, mais elle paraît aussi froide et distante. L’astre de la nuit ne semble point compatir à ta souffrance, elle qui t’accompagne toutes les nuits désormais. Car oui, vampire que tu es, tu as du mal à supporter son compère le soleil. Bien sûr que tu peux te promener dehors en plein jour, mais le truc, c’est que tu t’affaiblis à une vitesse folle et les malaises sont au rendez-vous. Comble du comble, depuis que ton corps a subit cette désagréable métamorphose, ton estomac ne peut plus supporter de la nourriture humaine. Adieu pâtes à la carbonara, hamburger et gratin dauphinois et bonjour l’hémoglobine. Cela fait un moment que tu as rejoint le monde des ténèbres, mais ce n’est pas pour autant que tu aimes croquer dans le cou des gens pour abreuver ta soif. D’ailleurs, ça fait quoi ? Plus d’une semaine que ton corps réclame en vain de la nourriture, il serait peut-être temps de lui donner ce qu’il souhaite, non ? C’est un coup à devenir dingue, et un vampire taré, ce n’est pas vraiment génial. Tu pourrais faire beaucoup de dégâts.

Tu erres dans les avenues, légèrement plus calmes que le centre-ville. Tes pas ne sont pas très sûrs, tu peines à te mouvoir. En fait, tu ressembles plus à un zombie là… Le peu de populace qui traîne à cette heure, te regarde l’air un peu inquiet, mais ce n’est pas pour autant qu’elle s’arrête. A chaque fois que quelqu’un te frôle, c’est l’horreur. Pourquoi ? Parce que tu es capable de ressentir les battements d’une veine gorgée de sang, ainsi que la chaleur d’un corps, un peu à la manière d’un moustique. Tes yeux noirs d’habitude si pétillants, sont devenus ternes et livides tant la famine est présente. Pour éviter toute chute douloureuse, tu décides de poser tes fesses sur un banc, attendant un peu que la faim passe. Elle finit toujours par passer, mais plus les jours avancent et plus elle revient rapidement. Il faut absolument que tu te nourrisses, tu ne peux pas rester comme ça, ce n’est pas vivable. Et puis, ce n’est pas si dégueu, quand tu en bois, c’est sucré, ce petit goût métallique ne te dérange aucunement… Tu trouves mais ça plutôt bon. Rien que d’y penser, c’est une véritable torture psychologique.

T’adossant au banc, ton regard se porte de nouveau sur la Lune, cette dernière éclairant ton visage comme dans une douce caresse. L’air est frais, et quelque part ça te fait du bien. Entrouvrant la bouche, tu passes ton index sous l’une de tes canines. Celle-ci est un peu plus longue qu’à son habitude, ce n’est pas flagrant heureusement. Le souvenir de ta première morsure te revient en tête. Un craquement de peau, sec et rapide, le sang qui s’écoule dans ta gorge, le frisson qui parcourait ton échine à ce moment-là. Quelle agréable sensation. Tu pourrais comparer ça à un rapport sexuel tant c’est bon. Non, vraiment, faut que tu boives, ça devient vraiment urgent. Il est temps de se mettre en chasse. Déterminé, tu te lèves du banc et reprends ton chemin, utilisant tes sens de vampire pour débusquer une proie.

Ft. Jude et Marlon

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Une malice dans un cœur de pierre, une vipère qui se glisse, une aiguille dans la chair et le crucifix à l'envers vice et viscère dans le corps pour célébrer la haine

Il n'était pas tard quand tu as quitté la boutique aujourd'hui ; tu avais l'intention de sortir, de t'amuser, de faire quelque chose pour te déstresser. Le vieux avait décidé de te casser les couilles aujourd'hui et tu n'étais pas vraiment d'humeur à te prendre la tête avec qui que ce soit d'autre. Tu détestes quand il commence à te faire des sermons sur la vie, sur comment tu devrais être, comment tu devrais te tenir. Et enlève tes piercings. Et cesse de te décolorer les cheveux. Et cesse de montrer à tout le monde tes tatouages comme ca. Et cesse de faire ci et cesse de faire ça. C'est comme s'il te demandait de cesser de vivre ta vie comme tu l'entends, et tu n'aimes pas ça. Tu n'aimes pas ça du tout. Il ne peut pas te dire qu'il t'accepte comme tu es puis te dire ensuite ce que tu dois faire ; il t'a vu changer. Il t'a vu évoluer. Il le savait, non, comment tu devenais ? Alors pourquoi est-ce qu'il ne t'a pas retenu avant ? Pourquoi est-ce qu'il te ne t'a pas fait la leçon avant ? -certainement parce que comme maintenant, tu n'aurais très certainement rien écouté de ce qu'il avait à te dire. T'as toujours été un peu borné. Et t'as jamais voulu écouter les autres. Tu n'en as toujours fait qu'à ta tête -c'est à peine si tu écoutais Camille, si c'est pour dire. Alors, tu ne l'écouteras pas aujourd'hui non plus. Alors, tu ne l'écouterai pas demain non plus. Tu t'en fiches un peu, de ce qu'il a à te dire le croûton -et tu seras probablement entrain de regretter plus tard tes choix, mais pour l'instant, tu ne laisseras place qu'à l'amusement. L'amusement. C'est tout ce qui compte, hein ?

Quand t'es sorti, la lune brillait haute dans le ciel. Tu n'avais pas tellement bu, tu n'avais finalement pas eu la tête à ca -ou simplement pas ressenti le besoin de le faire. Tu t'étais amusé, c'était déjà bien. Tu avais envoyé deux trois messages à des amis, histoire de, et tu t'étais retrouvé avec toute une bande de potes qui avait ramené des potes et c'était amusant et tu avais oublié tes problèmes et tu te sentais un peu plus léger et il fallait maintenant que tu rentres à la boutique pour retrouver ta place sur le vieux canapé que le vieux monsieur te prêtait depuis maintenant un long moment. Tu soupires à l'idée de devoir rentrer et tu n'es pas très motivé. Au vue de l'heure, il n'y avait même plus de jus et c'est seul que tu t'es aventuré dans les rues d'Ottawa, évitant le plus possible les gens un peu bizarres. Faut dire, que t'es celui qui a tendance à les attirer, quand même. Et portant une cigarette à tes lèvres, tu te rends compte horrifié que ton briquet était resté quelque part sur l'une des tables du bar ou peut-être en boîte ou tu ne sais pas trop mais quelque chose avait fait que. Alors relevant les yeux de la cancéreuse, t'as cherché du regard les personnes les moins bizarres que tu puisses trouver et c'est tombé sur un mec brun un peu chelou mais pas trop qui passait seul -t'aimes pas aborder les gens à plusieurs, t'as peur de les déranger. Et t'as alors dit, avec un sourire qui se voulait désolée -presque ; « Hey scuse-moi, t'as pas un briquet steuplait ? J'ai paumé le mien... » mais soudainement, tu t'es dit que ce n'était pas une bonne idée.

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un petit mot?

Ta détermination est de courte durée lorsque tu croises le chemin d’un couple d’amoureux, profitant de la douce nuit pour se promener. Ils passent près de toi, ton cœur s’emballe, l’adrénaline envahit tes veines. Mais rien ne se passe. Bah alors ? Qu’est- ce qu’il t’arrive ? Tu étais si motivé à mordre et boire comme un sauvage, voilà que tu te dégonfle. A trop vouloir te retenir, tu vas péter un plomb. Tu le sais ça ? Allez, fais-toi plaisir un peu. Juste une petite morsure, rien qu’une. Non ? Bon, eh bien tant pis pour toi. Tu reprends ta route, la tête légèrement basse, ton regard fixé sur le bitume. Ton estomac gronde, très mécontent de ta pauvre performance.

Oh mais regardes ! Voilà que la vie te souris, elle t’offre une seconde chance, histoire de te rattraper. Un jeune homme, fort séduisant de visage, s’approche de toi. Il te demande si tu n’aurais pas un briquet par le plus grand des hasards. Tu relèves tes orbes noires, l’observant un bref instant en silence. Tu serres les poings. Qu’il est dur de résister à une si grosse tentation.

« Non, je n’fume pas… »

Ton regard dérive lentement sur sa nuque et tu remarques une petite veine qui bat gaiement, pleine de vie, pleine de sang. Tu es même capable d’entendre le cœur de ton interlocuteur battre dans sa poitrine. Ça, c’est la pire des tortures. Tu serais libéré de tout ça si tu croquais dans cette chaire, regardes comme elle a l’air délicieuse. Mais non, tu préfères te retenir encore. Mais cette fois-ci, ton corps n’est pas entièrement d’accord avec toi, et là, ça va être plus compliqué de lutter. Tu es pris d’une vive douleur au niveau de l’estomac, elle est tellement fulgurante, que tu es obligé de te mettre à genoux, les bras enlaçant ton ventre. Ton visage est crispé et un petit gémissement parvient à se faufiler en dehors de tes lèvres.

« Kh… »

Tu essayes tant bien que mal de reprendre le dessus sur ton côté vampirique, mais la soif est beaucoup trop forte. Tu ne vas pas avoir le choix ce soir. Ton corps te fait comprendre par tous les moyens qu’il est temps de le nourrir. Mais la peur, la frustration et la famine te font avoir un haut-le-cœur, de la bile venant à s’écraser sur le sol. Posant une main contre ta cuisse pour prendre appuie, tu essuies ta bouche d’un revers de ton autre main. Non, ce soir, tu n’as vraiment pas le choix…

Ft. Jude et Marlon

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te répond qu'il ne fume pas et tu te retrouves un peu con avec la cancéreuse entre les dents. dommage. Mais en même temps, t'as vraiment vraiment envie de cette clope. Et puis, c'est qu'il a l'air plutôt louche le gars en face de toi ; c'est pas que tu ne veux pas lui faire confiance ou quoi que ce soit, hein ? Mais t'as juste l'impression que ses yeux traînent sur des parties un peu bizarre de ton corps et toi, ça ne te plait pas trop. Oh t'as l'habitude de ceux qui te mates pour un oui ou pour un non ; t'es pas du genre à te cacher, avec ton style particulier, tu fais même un peu peur des fois, les autres ils te fixent. De travers ou avec admiration, tu n'en as rien à faire, tu ne fais pas vraiment attention. Mais lui, c'est rien de tout celà qu'il a dans les yeux et tu te demandes alors s'il n'a pas bu ou peut-être fumé, voire s'il ne s'est pas piqué ? T'es pas trop familié avec ce genre de choses et la seule chose que tu as probablement touché dans ta vie, ce ne sont que de petits joints de rien du tout. Lui, ca avait l'air bien plus grave. D'autant plus que quand tu t'apprêtes à partir, tu le remercies d'un ; « Tant pis merci mec ! »  mais il a attendu ce moment pour s'écrouler. Là. Comme ca. Et parce que tu as bonne conscience, parce que tu ne peux tout simplement pas le laisser comme ça, parce que ca ne se fait pas, tu as rebroussé le chemin et tu t'es accroupis devant le brun ; « Hey mec, ça va ? Tu te sens pas bien ? T'es en train d'faire une overdose ou bien ? Tu veux aller à l'hosto peut-être ? » que tu demandes un peu paniqué et putain, c'était bien ta veine tiens.

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Ne reste pas là ! C’est ce que tu avais envie de dire à cet étranger. Pourquoi ne fait-il pas comme toute la société ? Pourquoi il ne passe pas son chemin, faisant semblant de ne pas voir ton mal-être ? Non, cette fois, tu ne pourras pas te retenir, c’est juste chose impossible. Son cou est si près de toi… D’un mouvement rapide, tu viens t’accrocher à lui, passant un bras autour de ses épaules. Ainsi, tu le bloques contre toi, ton autre main se chargeant de lui faire pencher la tête sur le côté. Une légère hésitation s’empare encore de toi, mais elle s’envole bien vite lorsque tu vois la veine battre.

« Désolé… »

Tes crocs ne tardent pas à percer la peau dans un craquement sinistre, un peu comme lorsque l’on croque dans une pomme. Le liquide écarlate se répand le long de la nuque du blond, ainsi que dans ta gorge. Qu’il est bon de se désaltérer ! Ce goût métallique t’avais manqué. Tu as déjà meilleure mine, même après seulement quelques gorgées. Et bordel, ce sang n’a pas un goût ordinaire. C’est bizarre, c’est comme s’il avait un truc en plus. Tu resserres ton emprise sur ta victime, les yeux mi-clos, profitant pleinement de ton repas. Une fois encore, tu as du mal à te contrôler, c’est le problème lorsque l’on se retient de boire pendant plusieurs jours.

Toutefois tu te retiens sur la vitesse, buvant lentement. Un petit gémissement de bien-être t’échappe, c’est vraiment trop bon. Le pauvre gars, lui qui voulait t’aider, voilà comment tu le remercie. Il était là au mauvais endroit et au mauvais moment. Tu espères pour lui qu’il n’avait pas passé une mauvaise journée, car là, elle se termine en apothéose ! Tu recules lentement ta tête, tes crocs se séparant de son cou. Ta langue vient prendre le relais, léchant le liquide qui continue de couler. Ta soif est étanchée, maintenant, c’est juste de la gourmandise. Tu n’es pas prêt de le relâcher. Ce goût est exquis, divin même. Le côté sucré et métallique sont parfaitement équilibré, et la chaleur est tout aussi parfaite.

Tu relèves un peu la tête, il n’y a plus grand monde dans les rues… non en fait, il n’y a vraiment plus personne. Ton emprise se desserre, ta victime aura un peu plus de chance de se mouvoir. Ton regard se pose sur le jeune homme, tes yeux onyx semblent briller comme jamais, requinquer par cette boisson délicieuse. Quelques gouttes du liquide rouge se faufilent contre la peau de son cou et tu ne résistes pas à l’envie de les lécher, encore une fois. Tes crocs sont si proches, et l’envie de replonger là-dedans te fait très envie. Mais si tu ne t’arrêtes pas, tu risques de le tuer… Et tu n’as pas envie d’avoir une mort sur la conscience. Tu te contentes de ramasser les miettes, tes doigts s'agrippant autour du garçon. Boire te donne une certaine excitation, surtout après ce que tu viens de boire. Franchement, tu es sûr à cent pour cent, de ne jamais tomber sur quelqu'un avec une saveur pareille.

« T'as bon goût. » Lâches-tu dans un soupire.

Tu te mets à mordiller sa nuque, puis la peau près de sa morsure, ce qui a pour effet de faire ressortir un peu de sang. Ta langue vient chercher l'élixir, puis te recommences les micros morsures. Tu as trouvé un bon repas, ce serait dommage de ne pas jouer un peu avec...

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Une malice dans un cœur de pierre, une vipère qui se glisse, une aiguille dans la chair et le crucifix à l'envers vice et viscère dans le corps pour célébrer la haine

Il s'excuse et tu ne comprends pas trop pourquoi. Il n' pas vraiment à s'excuser d'être malade, ou quoi que ce soit, ça arrive et tu voudrais plutôt qu'il réponde à tes questions, bien plus que ce qu'il s'excuse ; tu ne cherches pas à faire ta Mère Thérésa, tu ne cherches pas à aider les pauvres gens mais il avait l'air d'avoir besoin d'aide tout de même, non ? Et tu n'es pas un monstre -quelle ironie de dire cela, n'est-ce pas ? Alors toi, tu as bien voulu l'aider, tu as bien voulu faire quelque chose -même s'il ne le méritais pas, ou tu ne sais quoi, parce que tu ne le connais pas. Tu ne peux pas jugé sur un simple look, n'est-ce pas ? Et son bras passé autour de toi, tu t'apprêtes très certainement à le soulever,  ou à l'aider à se traîner mais apparemment ce n'est pas ce que monsieur avait en tête et soudainement il a plongé dans ton cou.
La douleur fut insoutenable.
Tu n'as rien pu dire.
Et tu as senti les dents blanches se faufiler dans ta peau, dans ta veine et tu avais l'impression qu'il te traversait le cœur, qu'il te traversait l'âme. Tu n'as peut-être pas tout compris, sur le coup, tu n'avais peut-être pas envie de comprendre non plus. Tu ne venais de te faire mordre ? Par un vampire ? Vraiment ? Le pire, c'est que ça ne t'étonne pas. Oh non, pourquoi est-ce que toi tu existerais, mais pas les vampires ? Bien sûr qu'il peut y en avoir aussi. Bien sûr.. Mais c'était bien ta veine, tiens, t'avais que ça à affronter aujourd'hui. Et la morsure n'est plus vraiment douloureuse, c'est une drôle de chaleur qui s'en échappe, et le sang qui coule dans ta nuque te fait frissonner -ou peut-être est-ce la langue qu'il laisse traîner par-ci par-là qui laisser réagir ton corps à une plaie maintenant trop sensible.
Il te lâche, un peu, d'une certaine manière. Tu pourrais bouger, partir en courant, l'insulter mais tu ne sais pas si ce n'est pas le regard qu'il pose sur toi -et il a l'air d'aller mieux, n'est-ce pas déjà bien ?, tu ne peux rien faire et voilà qu'il a resserré  son emprise sur toi, une nouvelle fois, te complimentant. C'est une blague, n'est-ce pas ? Et tu as presque rigolé, presque, laissant échapper un ; « J'espère avoir ravi ton dîner alors. » mais tu dois avouer que plaisanter avec lui t'effrayait peut-être un peu, rien qu'un peu, et tu te sentais soudainement si faible. Il voulait te tuer ou quoi ? Et voilà qu'il repart dans ton cou, sur ta peau, et c'est bien plus agréable que cette morsure qui t'a déchiré les muscles. Et tu soupirerais presque sous la langue taquine qui doit chercher le sang, un peu, mais c'est presque de la torture que de te faire ce genre de chose et tu as pincé les lèvres parce que tout de même, vous étiez dans la rue, n'est-ce pas ? Et ce serait si dommage qui tu te laisses avoir à ses crocs une nouvelle fois. Et tu as voulu te défaire de son étreinte, mais il te tenait encore et la force semblait t'avoir quitté si soudainement ; tu ne pouvais rester qu'entre ses doigts et pourtant, voilà que tu articules doucement et t'as presque fait la moue ; « Tu peux m'lâcher t'sais ? J'vais pas courir manière j'ai l'impression d'plus avoir d'jambes... » et même dans une situation comme ça, tu arrives à râler. « Hey t'as décidé d'me bouffer tout entier ou quoi? » que tu demandes alors sans vraiment réfléchir à tes paroles.

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Hey, il n’a pas l’air de mal le prendre, le fait que tu l’aies mordu. Incroyable, toi qui aurait pensé qu’il se serait enfuit à toute jambe. Bon, il est vrai qu’il est affaiblit par les petites gorgées de sang que tu lui as volé, mais… Quand même. Il n’a pas l’air plus effrayé que ça par toi. Et on en parle de ses soupires ? Les petits souffles qu’il pousse à chacun des passages de ta langue contre sa peau. On est bien d’accord, ce sont des soupirs de bien-être ? Ça en a tout l’air. Tu souris doucement, ça te plait tout ça.

« C’est une invitation que tu me fais là ? »

Tu mordilles son cou, voulant goûter une fois de plus à son élixir, mais si tu fais ça, tu risques de l’endommager.

« Non, parce que… Je ne serai pas contre te manger tout entier… »

Tu ne relâche pas complètement ton emprise sur le garçon, mais tu l’aide à se relever, le soutenant en passant un de ses bras autour de tes épaules pour éviter qu’il ne tombe. Tu ne connais que trop bien la sensation de jambes en spaghettis. Mais toi en revanche, tu pètes la forme, c’est comme si ta fatigue s’était soudainement envolée. Tu pourrais facilement courir un marathon, tellement tu te sens énergique. Tu observes ton interlocuteur, vérifiant s’il peut tenir debout ou non.

« Mais… Dis-moi, tu n’as pas peur de moi ? J’veux dire, t’as pas l’air surpris de te faire croquer le cou. »

Oh ! Une petite traînée de sang se créer le long de sa peau, que tu t’empresses de lécher avec gourmandise. Ce sang est vraiment délicieux.

« T’as un goût particulier, j’saurai pas dire c’est quoi. »

Tu commences à marcher dans une direction quelconque, gardant le jeune homme contre toi pour l’aider à se mouvoir.

« Je vais te raccompagner chez toi… Juste, c’est par où ? »

S’il est effectivement possible de le « manger » tout entier, autant en profiter. Mais tout d’abord, ramène ce bel homme chez lui. Tes beaux yeux ont pris une légère teinte rougeoyante, signe que tu t’es bien nourris. Cette petite couleur pourrait être confondue avec des lentilles, du moins, c’est ce que tu dis aux personnes trop curieuses, mais pour le blondinet, tu n’auras aucune raison de lui mentir.

« J’aimerai bien de nouveau te goûter. » dis-tu en esquissant un nouveau sourire, un peu plus coquin.

D'ailleurs, tu ne te fais pas prier pour appuyer tes propos en revenant à la charge, léchant doucement, coquinement son cou. Tu te retiens de ne pas le mordre une nouvelle fois, mais une nouvelle envie se fait ressentir, une envie tout aussi bestiale que celle de se nourrir.


« Je m'appelle Marlon, et toi ? »

Autant faire un peu plus connaissance, non ?

Ft. Jude et Marlon

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Il te demande si  c'est une invitation et tu as presque envie de rire mais ce n'est qu'un pouffement qui s'échappe d'entre tes lèvres sans que tu ne répondes vraiment ; peut-être oui, peut-être pas, tu t'en fous un peu à vrai dire de comment ça se terminé cette histoire, un peu plus encore après ce que tu as dit. En rien ça ne te dérangerait que ça se finisse par un des deux mangé entier -et puis, tu as n'as ramené personne ce soir n'est-ce pas ? Il en serait peut-être temps -et c'est ainsi que tu te souviens que tu n'as pas de chez toi, pas vraiment et que ta chambre se trouve dans la boutique et que le vieux t'a déjà dit de ramener personne mais tant pis, tu n'as pas vraiment le choix, n'est-ce pas ? Ce n'est pas comme s'il allait te ramener chez lui, n'est-ce pas ? Et il te mordille encore le cou et toi tu te mords la lèvre alors que tu hausses les épaules ; « c'est pas ce que tu fais déjà.. ? » as-tu soufflé en référence aux légères morsures qu'il ne cesse de déposer dans ton cou. Tu te relèves, c'est difficile, mais disons que tu tiens, à peu près, que tu essayes en tout cas mais tu as l'impression que tes jambes sont encore engourdies et ça te fait soupirer. Sa question te surprend mais tu rigoles un peu, sans t'étaler sur le sujet, tu ne peux que dire ; « Tu n'es certainement pas la seule créature cheloue qui traîne dans cette ville tu sais... » et peut-être qu'ainsi il comprendra que toi aussi, tu n'es pas vraiment le plus humain des humains -parce que tu n'es qu'un pauvre monstre, parce que tu as fait une erreur. Et l'idée qu'un vampire choisit de te mordre te fait un peu plus rire quand tu penses que tu n'es que du gibier ; c'est un peu comme le lion qui s'attaque à sa proie, qui lui prend le cou pour la tuer, la dévorer et l'image t'amuses plus que tu ne veux le dire. « Sûrement ce lui du gibier.. » as-tu répondu sans trop réfléchir et tu as haussé les épaules ; « J'suis en quelque sorte.. Pas vraiment différent de toi si on ne compte pas l'fait qu'j'sois plus une proie qu'un chasseur... » et tu rigoles de nouveau ; tu n'es pas sûr qu'il comprenne, mais vous aurez tout le temps de vous expliquer, n'est-ce pas ? Et tu donnes l'indication de où tu vies, rapidement et tu sais que s'il te ramène, ça ne finira pas sur le pas de la porte -mais il ne cache pas vraiment ses désirs, n'est-ce pas ? C'est un peu comme la nuit de tous les vices qui s'assouvissent, et toi tu le laisses faire quand il revient dans ton cou et peut-être que tu l'as tendu quelques instants sous la faiblesse avant de poser tes doigts sur son visage pour essayer de le faire reculer ; « Judicael.. Jude. » que tu dis doucement ; « Et donc Marlon, tu mords souvent les gens comme ça en plein milieu de la rue ? Pas très discret comme vampire... » et ça t'amuse, oui.

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Le goût du gibier ? Certes, mais le goût du gibier est plutôt fort en bouche, alors que là, c’est délicat, sucré et légèrement acidulé. Les saveurs se mélangent et donnent quelque chose d’exceptionnel. Puis, il te dit que tu ne dois pas être la seule créature bizarre qui traîne dans le coin. Hm ? Serait-il un monstre lui aussi ? En tout cas, il n’en a pas l’apparence, pas de griffes, pas de dents pointues, même ses yeux ont l’air normaux. Alors que tu gouttes une nouvelle fois son cou, tu sens ses doigts venir se poser sur ton visage pour te faire reculer, ce que tu fais à contre cœur.

« A dire vrai, je suis tout ce qu’il y a de plus discret. Ca faisait bien… Une semaine, voir un peu plus, que je n’avais pas mordu. Voilà pourquoi tu m’as trouvé en piteux état. »

Tu continues de le soutenir, marchant en direction de son lieu de couchage.

« Je lutte encore contre mon côté bestial, alors que c’est tout à fait inutile. Alors j’ai cédé. »

Ton regard de jais se pose sur la morsure que tu lui as faite il y a peu. Jamais tu ne t’aies fais mordre, tu te demandes ce que ça fais. Ça doit faire mal, c’est certain.

« Désolé si ça t’as fait mal. » Rajoutes-tu en posant ton index sur l’endroit en question.

Continuant de marcher avec Jude, tu suis les indications de ce dernier jusqu’à arriver à son lieu d’habitation. Une boutique ? Tu penches légèrement la tête.

« Tu crèches ici ? »

Au moins ce qui est pratique avec le fait de vivre au-dessus de son lieu de travail, c’est qu’on ne risque pas d’arriver en retard. Puis tes pulsions reviennent petit à petit, il est temps de passer aux choses sérieuses, il ne t’as pas invité pour rien. Ta langue passe et repasse sur sa plaie, tes dents frôlant son épiderme avec délicatesse.

« T’as intérêt à cacher ça, sinon les gens vont trouver ça bizarre. »

Il est vrai qu’une morsure comme ça n’est pas discrète, c’est pire qu’un suçon. A la limite on peut mentir en disant qu’on a voulu faire un essaie de maquillage, ça pourrait sûrement passer. La plupart des gens ne se doute pas de ce qui rôde près de chez eux.

« T’es seul à vivre ici ? »

A savoir si tu dois te faire discret ou non…

Ft. Jude et Marlon

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Une malice dans un cœur de pierre, une vipère qui se glisse, une aiguille dans la chair et le crucifix à l'envers vice et viscère dans le corps pour célébrer la haine

Il t'explique que si tu l'as trouvé ainsi, c'est parce qu'il n'avait pas bu depuis longtemps, et toi tu as un peu froncé les sourcils en te demandant comment on peut aller contre sa nature, contre sa faim. Ca te paraît complètement impensable que de faire une chose pareil et toi, tu sais très bien que tu saurais pas le faire, non, loin de là. Et ça te rend un peu perplexe tout de même ; ne s'assumerait-il pas ? Et tu ne sais pas si tu as déjà croisé un vampire qui ne s'assume pas, mais c'est vrai que peut-être l'idée t'amuse un peu -rien qu'un peu, mais tu ne le montre pas vraiment, tu es certain qu'il se vexerait sinon. Mais voilà qu'il s'excuse et toi, tu as un peu haussé les sourcils ; « Si tu sais pas à quel point ça fait mal, j'vais t'mordre aussi, tu vas comprendre. » que tu as alors balancé avec un amusement certain ; « Mais on va dire que c'est pas grave... Ca n'a pas vraiment fait mal longtemps. » mais le souvenir des dents qui te traverse la chair, les muscles semble tirer sur les traces encore fraîches, comme si les canines se trouvaient toujours là et tu n'aimes pas vraiment cela, ça te fait quelque peu remuer le bout du nez, un peu comme une proie en danger. Et tu es venu te le frotter, comme pour t'en cacher. Tu n'aimes pas ces réactions animales, pas vraiment non.

Arrivé devant la boutique du vieux, il semble surpris et toi tu hoches la tête ; « c'est un peu compliqué disons » mais tu n'as pas vraiment envie de t'étaler sur le pourquoi du comment tu te retrouves à vivre ici alors qu'il y a de fortes chances pour que tu ne le revois jamais -jamais jamais. Et alors que tu le pensais calmé, il revient doucement à la charge dans ton cou et toi tu as frissonné -parce que tu es d'une faiblesse certaine et même si tu avais peut-être espéré ne serait-ce que quelques instants qu'il te dépose là et s'en aille, tu te doutes bien que ce n'est pas ainsi que ça va se terminer -et tu ne peux pas te plaindre non plus, ce n'est pas vraiment comme si tu étais dérangé par la chose, non, loin de là, et tu le sais comme le brun semble le savoir aussi. Et un rire fait son chemin entre tes lèvres ; « Tu n'avais qu'à pas mordre par-ici, aussi.. » et tu ronchonnes encore un peu -parce que tu es vraiment bon pour ronchonner tout de même. La porte passée, il te pose la question qui fait mal et tu rigoles, soufflant ; « Non, mais l'vieux est plutôt sourd... » que tu dis alors, te défaisant de l'étreinte du vampire. Et tu as toujours apprécié cette odeur de vieux qui remplit les narines quand tu fais ton chemin dans la petite boutique, et tu as regardé le dit vampire ; « Va falloir se faire discret... » dis-tu alors, un peu espiègle, un peu taquin, parce qu'il n'y a pas que lui qui s'amuse et maintenant que tu t'es défait de ses bras, tu te frayes un chemin jusque derrière le comptoir -parce que s'il croyait que tu habitais gracieusement au-dessus de la boutique, il se trompait, toi t'as le droit au canapé-lit foutu dans l'arrière boutique, mais ce n'est pas plus mal et au moins tu es à peu près certain que le vieux ne vous entendra pas et puis tu le regardes, petit sourire sur les lèvres ; « Tant que tu es parti avant le lever du soleil, on fait ce que tu veux. » et peut-être que tu as doucement ris, amusé.

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un petit mot?

Vous voilà entrés dans la boutique. Apparemment, cette dernière appartiendrait à un vieil homme. Jude crèche dans l’arrière-boutique où il va falloir que vous vous fassiez discrets. Bon, tu vas tenter de ne pas faire de bruit, mais tu ne promets rien… Dans ces moments-là, les bruits de se contrôle pas. Tu le suis donc jusqu’à son couchage et n’attends pas plus longtemps pour passer aux choses sérieuses. Il ne dit pas non en plus… Certaines personnes se rétractent au dernier moment, mais là, non. Tu le renverse sur le canapé-lit, et fonce sur son cou, l’embrassant plus passionnément, alors que tes mains se faufilent coquinement sous le haut de ton hôte. Tes doigts effleurent sa peau douce avec une certaine envie non dissimulée, griffant gentiment parfois.

Le désir grimpe à une vitesse folle, alors que tu te redresses pour enlever ton t-shirt, devenu trop encombrant à ton goût. Jetant le vêtement par terre, tu reviens à la charge sur ta proie, lui faisant la même chose. Par la suite, tu découvres son torse nu, plutôt bien foutu. Tu viens d’ailleurs t’allonger sur son corps d’Apollon, plongeant de nouveau tes crocs dans son cou, lentement, pour ne pas lui faire mal. Mais tu ne suces pas le liquide écarlate, non, tu te retires tes quenottes et quelques gouttes de sang sortent timidement du trou, que tu viens rouvrir. Ta langue s’aventure sur cette parcelle de peau qu’elle ne connait que trop bien désormais.

« Qu’est-ce que tu es au juste ? Tout à l’heure, tu m’as dit que tu n’étais pas si différent que moi, à l’exception que toi… tu es une proie. »

Tu poursuis ton micro dîner, tout en commençant à remuer du bassin, créant un frottement entre vos sexes encore cachés dans leur pantalon respectif. Tes lèvres quittent sa nuque pour remonter doucement vers la frimousse du blondinet, frôlant sa bouche. Tu ne te fais pas prier et vient l’embrasser avec fougue, tes mains reprenant du service. Bientôt, ton pantalon devient trop serré, il va falloir penser à libérer la bête. D'ailleurs, tu entreprends de retirer cette barrière devenue, elle aussi, inutile comme ton t-shirt. Et c'est assez compliqué comme tâche, surtout lorsque l'on continue de rouler une pelle. On a l'impression que les crans de ceinture n'ont jamais été aussi difficile à enlever. Grognant un peu, tu te décides à stopper le baiser pour te débarrasser de ce maudit futal.

[Désolée de la courtitude de mon poste >_< ]

Ft. Jude et Marlon

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Tu es renversé sur ton pauvre canapé-lit et tu te laisses faire ; peut-être que tu te laisses trop faire ? Mais tu as bien l'air de t'en ficher quand de nouveau ses lèvres viennent s'échouer dans ton cou avec une certaine vigueur, avec une certaine force qui fait frissonner cette peau qu'il caresse du bout des doigts, du bout des ongles. Et sa peau nue se met contre la tienne alors qu'il a laissé à nu ton corps percé et tatoué ; ça te fait un peu sourire et tu as tendu le cou sous les crocs qui te font de nouveau frémir, souffler et tes doigts se sont à leur tour glissé sur sa peau, dans son dos, sur ses omoplates et l'une des deux est venue se glisser à la base de ses cheveux bruns que tu as serré doucement dans ta main. Sa question brise le silence et ça te fait peut-être un peu pouffer de rire. « C'est si important que ça, de savoir ce que je suis ? » parce que ce que tu es, ce n'est pas très important puis ça ne t'intéresse pas forcément, puis tu n'aimes pas non plus cette partie de toi et si lui s'empêche de mordre toi tu évites la transformation le plus possible ; parce que c'est un peu gênant que de se transformer en un tendre cerf, n'est-ce pas ? Alors, tu n'as pas vraiment envie de répondre et avec un peu de chance, il te coupe la parole à frotter son bassin contre le tien , un geignement a passé tes lèvres et tu as aussi ondulé ton corps, doucement, contre celui du vampire et ses lèvres contre les tiennes ne furent que les bienvenues ; tu as gardé tes doigts sur sa nuque, l'une à la naissance de ses reins et tu as partagé ce baiser qui se faisait bien plus fougueux qu'autre chose ; mais n'était-ce pas ce que tu cherchais dans ce genre de rapports ? Une fougue et une bestialité certaine, des corps et des corps qui ne t'offrent que du plaisir. Malheureusement -ou heureusement pour le brun, il n'est qu'un corps parmi tant d'autres pour toi. Peut-être qu'un rire t'a échappé contre ses lèvres quand tu l'as vu se débattre avec sa ceinture et tu as soufflé doucement ;   « Attends.. » et les doigts qui étaient sur ses reins sont venus glisser sur son membre doucement, ton regard brillant d'une lueur taquine alors que tu t'attaques à la boucle de sa ceinture qui lui paraissait si dure à enelever précédemment ; et alors que c'est toi qui t'occupe de la barrière de tissu, tu reviens embrasser ses lèvres, légèrement, avant de glisser contre ; « Une sorte de cerf.. » dis-tu pour répondre à sa question précédente ; « Une bête sacrée, sûrement.. », c'est même certain et tu te demandes si, glissant son pantalon sur ses cuisses, tu as répondu à ses interrogations.

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un petit mot?

Heureusement, Jude finit par venir te secourir dans ta lutte contre la ceinture. Il vient à bout de l’accessoire, te permettant de te libérer de ton pantalon. Enfin ! Il t’embrasse encore, ses mains te donnent des frissons. Elles étaient d’abord dans ta nuque, puis tes reins, maintenant le long de tes cuisses. Tu reviens à la charge, reprenant possession de ses lèvres, dans un baiser langoureux.

« Un cerf, hein ? »

Ta bouche glisse inlassablement du côté de son cou, goûtant une fois de plus à sa peau délicieuse. Tes lèvres descendent encore, se retrouvant face à ses clavicules, que tu embrasses, tout comme ses pecs. Elles continuent leur chemin, découvrant chaque parcelle de sa peau, se retrouvant tantôt à taquiner ses tétons, tantôt à mordiller ses abdos.

« Pour le peu de sang que j’ai bu jusqu’ici, le tiens est le meilleur. »

Tes mains accompagnent tes lèvres, caressant ses reins et frôlant le boxer qui ose encore s’interposer entre vous. Tu n’en fais qu’une bouchée, et le fait rapidement glisser le long de ses jambes, le jetant derrière toi. Un petit sourire satisfait apparaît, alors que tu découvres son sexe, ce dernier te faisant affreusement envie, aussi envie qu’une morsure. Avant toute chose, les présentations doivent être faites. Ta langue vient à sa rencontre, le taquinant gentiment au niveau du gland. Curieuse d’en connaître davantage, elle glisse le long de la colonne de chaire, puis remonte activement au point de départ. Tes lèvres s’entrouvrent et englobe le membre, s’en suit des va et vient plutôt lents et tendres. Tâtant le terrain, tu y vas en douceur, tes mains s’occupant de caresser son torse.

Tout comme les morsures, tu n’as pas vraiment eut l’occasion jusque-là, de t’offrir une partie de jambes en l’air, tu vas pouvoir te faire plaisir avec Jude. Il a bien dit qu’il fallait être discret, non ? C’est interdit de faire du bruit, et pourtant, tu as envie de lui faire perdre pied, de l’entendre gémir. Allez, amuses toi. Tu commences par accélérer le rythme sur son sexe, puis, à l’aide de tes doigts, tu viens pincer ses petits boutons de chaire. Doucement, puis plus fort. Pour la fellation, tu t’éclates à changer de rythme, il n’y a rien de pire pour déstabiliser un mec, surtout sur le long terme.

Mais ne voulant pas être trop sadique non plus, tu finis par relâcher la pression, remontant jusqu’à son visage de manière féline. Vos yeux se croisent, tu ne le lâche pas du regard.

« J’ai le droit de te mordre, encore une fois ? »

Tes yeux ont pris une jolie teinte rouge, tandis bouche alors entrouverte, attend le feu vert.

Ft. Jude et Marlon

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